Barges

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Les armoiries de Barges, composition de Nicolas Vernot

La commune n’a jamais eu d’armoiries autrefois. Après plusieurs mois de réflexion et de recherches menées en liaison avec le maire, M. Guy Larocherie, et Mme Madeleine Giffey, historienne locale, les armoiries que j’ai composées ont été officiellement présentées aux habitants à l’occasion des vœux de la municipalité le 8 janvier, puis adoptées à l’unanimité par délibération du Conseil municipal en date du 28 janvier 2006.

Blasonnement

Coupé ondé, au I : parti d’azur à la bande d’argent côtoyée de deux cotices potencées et contre-potencées d’or, et d’azur semé de billettes d’or, au lion couronné du même brochant, armé et lampassé de gueules ; au II de sinople à la croix pattée et alésée de gueules bordée d’argent ; à la burelle ondée d’argent brochant sur la ligne du coupé.

Symbolique

Aujourd’hui comtois, Barges était champenois sous l’Ancien Régime. C’est la raison pour laquelle figurent, dans la partie supérieure de l’écu, les armes de Champagne puis de Franche-Comté.

Le sinople (vert) symbolise les vertes prairies et les forêts de cette commune rurale.

Dès la fin du XIIe siècle, les Templiers possédaient à Barges un domaine qui, lorsque l’ordre fut supprimé en 1312 par le roi Philippe le Bel, passa aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem (ordre religieux et militaire plus connu, à partir de 1530, sous le nom d’Ordre de Malte). Les Templiers possédaient à Barges plusieurs droits seigneuriaux ; leur maison s’élevait dans le bois de la Romagne. Sur les armoiries, c’est par leur croix pattée (évasée) de gueules (rouge) que les Templiers sont évoqués. Le fond blanc sur lequel prenait place cette croix est simplement évoqué ici par un liseré d’argent (blanc ou argenté).

La burelle (raie horizontale) ondée (ondulée) d’argent représente l’Amance qui coule de l’ouest vers l’est (l’orientation générale a été respectée).

Sources

GIFFEY, Madeleine, Barges. Un peu d’histoire, s.l.nd.

S.A.L.S.A., Nouveau dictionnaire des communes de Haute-Saône, t. I, Vesoul, 1969, pp. 243-245.

TAVERDET, Gérard, Les noms de lieux de la Haute-Saône, Fontaine-lès-Dijon, 1987, p. 8.