Basse-Vaivre (La)

basse-vaivre-petiot

Les armoiries de La Basse-Vaivre, composition de Nicolas Vernot

Les armoiries ont été adoptées par le conseil municipal le 7 août 2004 (une seconde délibération, le 30 octobre 2004), est venue corriger le blasonnement.

Blasonnement

De gueules à la roue de moulin d’or, à deux clefs d’argent passées en sautoir brochant sur le moyeu ; mantelé d’argent à trois fasces d’argent tréflées par le haut de sinople.

Symbolique

Le village tire son nom d’un vieux mot gaulois, wabero, qui désigne un endroit où les eaux et la végétation se rencontrent, sous forme de forêt humide ou de prairie marécageuse. Ce lieu où les eaux et la verdure se mêlent est représenté sur l’écu par le champ d’argent (blanc, servant à représenter l’eau en héraldique) traversé par trois fasces (bandes horizontales) tréflées de sinople (vertes) pour représenter les prairies ou les bois pénétrés par ces eaux.

L’argent représente également les eaux courantes du Coney et du canal, tandis que les trèfles évoquent l’élevage et, de manière plus stylisée encore, les forêts de chênes et de hêtres exploitées par la commune. Plus généralement, ces motifs verts évoquent donc le caractère rural de la commune.

Le nom de la commune pouvait laisser croire que le site du village est encaissé et humide. Or il n’en est rien, puisque depuis la mairie, on jouit d’un très beau point de vue sur la vallée du Coney. Ce belvédère naturel est représenté par le mantel, découpe triangulaire représentant une hauteur stylisée.

L’histoire du village a toujours été liée à celle de Vauvillers : du Moyen Age jusqu’en 1789, la Basse‑Vaivre dépendit de la terre de Vauvillers et eut donc les mêmes seigneurs. Ce lien historique est rappelé par la présence de deux clefs d’argent (blanches) passées en sautoir (croisées), que l’on retrouve sur les armes du chef lieu de canton depuis 1957, et qui proviennent en fait des armes des derniers seigneurs de la terre de Vauvillers, les ducs de Clermont‑Tonnerre, qui portaient « de gueules aux deux clefs d’argent passées en sautoir ».

Les clefs, fruit du savoir-faire métallurgique, et le champ de gueules (rouge), rappellent également l’ancienne usine à fer implantée autrefois au nord du village, à proximité d’un pré toujours baptisé Jardin des Forges, au nom évocateur.

Enfin, le souvenir des poteries est lui aussi évoqué par la couleur rouge.

Quant à la roue, elle évoque le moulin des Bruaux sur le Coney, qui tourne toujours pour produire aujourd’hui de l’électricité.

Sources

SALSA, La Haute-Saône. Nouveau dictionnaire des communes, t. I, Vesoul, 1969, p. 246-247.